La plume et l'épée
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 Mon ami Victorien

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Papigeo
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MessageSujet: Mon ami Victorien   Mon ami Victorien I_icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 17:22

Voici une de mes nouvelles publiée dans un recueil collectif.

La guerre était passée par là ; plus précisément les bombardiers anglais et américains pour libérer la ville et ses habitants. Une journée plus tôt, les soldats allemands prévenus avaient vidé les lieux. Nos alliés détruisirent les trois quarts de notre petite cité normande pour rien, faisant des milliers de morts. Pour ces civils écrasés sous les bombes, ce fut la libération définitive.
Je suis né quatre ans plus tard. La reconstruction de la ville venait à peine de commencer avec l'aide financière des Américains. C'est devenu depuis une de leurs spécialités, démolir pour mieux reconstruire, et chacun y trouve son compte, à part les sinistrés.
Pendant une dizaine d'années, nous avons logé, ma mère et moi, dans un baraquement en bois, sans confort ni hygiène. C'était le cas de milliers d'autres habitants. Certains, moins bien lotis que nous, vivaient dans d'anciens petits hangars en tôle, fournis par nos amis libérateurs. L'acier étant un très bon conducteur, chacun peut s'imaginer leurs conditions de vie, en été comme en hiver.
Dans notre baraque en planches, nous étions privilégiés, car, non seulement, elle se trouvait à moins de trois cents mètres d'un point d'eau potable, mais de plus au cœur du jardin public, un des plus beaux du département. Ce jardin était agrémenté de majestueux marronniers, de parterres de fleurs, d'un superbe bassin rempli de poissons rouges et d'un kiosque à musique, où l'association philharmonique municipale venait nous enchanter une fois par mois.
Une douzaine de baraquements se situaient dans le jardin, mais j'étais le seul enfant. La plupart des habitations étaient occupées par des couples âgés, des femmes seules et des commerces. Notre voisine la plus proche était couturière. Un peu plus loin se trouvait un horloger et à l'autre extrémité du jardin, un assureur.
De ce jardin, nous avions un accès direct au musée de la ville. Lieu que je fréquentais assidûment depuis l'âge de sept ans. Je passais avec délectation une grande partie de mon temps libre dans cet imposant bâtiment. Je me promenais d'une salle à l'autre, au milieu des tableaux, des sculptures, pour terminer parmi les livres, sous l'œil attendri des gardiens et des bibliothécaires. Le silence de ces immenses pièces aux moulures murales et corniches en plâtre avait pour moi quelque chose de fascinant, voire de religieux. D'après la responsable de la bibliothèque, j'étais leur plus jeune adhérent. Lorsque j'arrivais, je faisais le tour, prenais un livre d'abord au hasard, puis au fil des mois, me sentant dans ces lieux comme chez moi, j'allais directement au bon endroit, en général celui des livres historiques et d'aventures. Le plus souvent, je restais jusqu'à la fermeture, puis je sortais, un bouquin sous le bras, en suivant la grande allée qui me conduisait jusqu'à notre habitation.
Un matin de fin février, deux mois après mes neuf ans, les occupants d'un baraquement situé à l'autre bout du jardin public nous quittèrent pour habiter la campagne. Pendant plusieurs jours, je guettai avec impatience l'arrivée des nouveaux locataires.
Un samedi, en fin d'après-midi, alors que je venais de remplir un seau de charbon dans l'appentis qui nous servait de cave, j'entendis le ronflement d'un moteur. Je lâchai mon seau, me précipitai dehors et rejoignis ma mère sur le pas de la porte. Un camion bâché, lourdement chargé, se dirigeait péniblement vers le baraquement vide. Me voyant piaffer d'impatience, maman me fit signe que je pouvais suivre le véhicule qui bringuebalait de droite à gauche, laissant derrière lui une épaisse fumée noire.
Arrivé à proximité du baraquement, le véhicule stoppa, deux hommes descendirent et ouvrirent l'arrière. Le chauffeur, un costaud, d'une trentaine d'années, était vêtu d'un bleu de travail et d'un gros pull de laine, troué aux coudes. Le passager était maigre, nettement plus âgé, entre cinquante et soixante ans, de longs cheveux gris et une barbe poivre et sel. Il flottait dans un pantalon de velours et une blouse blanche.
Je restai là, adossé à un marronnier, espérant voir descendre des petits de mon âge, mais ce ne fut pas le cas. Les deux hommes commencèrent à vider tout un bric-à-brac du camion : une table en chêne, un bureau, des chaises, des gros cubes de bois, un divan, une caisse contenant des outils… Rien pour des enfants. Je me dis « peut-être que les gamins arriveront demain avec leur maman » puis je rentrai un peu déçu à la maison.
— Ils sont comment, nos nouveaux voisins ? me questionna ma mère
— Je n'ai aperçu que deux hommes, un jeune et un vieux.
— Je vois à ta bouille qu'il n'y avait pas d'enfants.
Je fis non de la tête.
— Ils arriveront, le déménagement terminé, dit ma mère pour me consoler.
— Tiens ! Le plus vieux doit travailler à l'hôpital comme toi, il a une blouse blanche.
— Ah, bon ! Je le connais peut-être.
Ma soupe, mes pâtes et mon œuf à la coque avalés, je filai au lit avec le livre de Robinson Crusoé, emprunté à la bibliothèque. L'hiver, je me couchais sans perdre de temps, car malgré notre poêle à charbon, la température dépassait rarement les quinze degrés et le lit était l'endroit le plus chaud de la maison.
Le lendemain, c'était dimanche, pas d'école, mais il fallait tout de même me lever pour me rendre à la messe. On ne peut pas dire que j'étais un fervent de l'Église, mais la cathédrale se trouvait à deux pas, elle bordait le musée et je savais qu'en sortant de l'office, j'aurais ma récompense. La célébration terminée, je me glissais dans la ruelle logeant la cathédrale et je sonnais à la petite porte à l'arrière du musée. Le gardien-chef, monsieur Jérôme, un gros homme avec d'imposantes moustaches, vint m'ouvrir. Pendant une demi-heure, j'avais les galeries à moi tout seul, il me prenait par la main et nous faisions halte devant quelques tableaux dont il m'expliquait l'histoire. Monsieur Jérôme connaissait le passé de chaque peinture et sculpture de notre vaste musée. Vers midi trente, il alla m'ouvrir à l'aide d'une énorme clé la grande porte qui donnait dans le jardin public et je courus, comme tous les dimanches, vers la maison.
À table, je demandai à ma mère :
— Tu as vu nos voisins ?
— Non ! Je n'ai vu personne.
Après déjeuner, je m'assis dans ma voiture à pédales et je me rendis du côté des nouveaux arrivés. J'aperçus, à travers les carreaux poussiéreux, formant une large vitrine, le barbu en blouse blanche. Il allait et venait dans la salle. Il installait un genre d'établi, au milieu de la pièce, où il étala de curieux outils. Il leva les yeux et regarda dans ma direction, je me trouvais à quelques mètres du baraquement. Pas rassuré, j'appuyais sur les pédales et continuai mon chemin.
Vers quatre heures trente, tenant ma tartine de confiture d'une main et le volant de mon bolide de l'autre, je retournais rôder autour de la maison de notre nouveau voisin. Arrivé au niveau du kiosque à musique, je le vis monter sur un vélo et sortir du jardin. Il portait une veste par-dessus sa blouse blanche, dont le bas lui battait les genoux pendant qu'il pédalait. Le barbu hors de vue, je m'aventurai près de la baraque et regardai à travers les carreaux. La nuit commençait à tomber et, sous les marronniers, il faisait sombre. Malgré tout, je vis l'intérieur de la grande pièce. Elle ressemblait à un atelier de menuisier avec de gros morceaux de bois empilés, des scies, des rabots, des maillets, des outils à lame plate et coupante avec des manches en bois. Certains de ces instruments avaient des formes bizarres, ils étaient arrondis, d'autres tordus. Je rentrai et expliquai à ma mère ce que j'avais vu.
— Ce n'est pas bien de regarder chez les gens, me dit-elle.
— Mais, maman, personne n'y habite, c'est un atelier.
— Ce n'est pas une raison.
Boudeur, je pris mon livre de Robinson Crusoé et je m'assis sur mon lit jusqu'à l'heure du dîner. La dernière bouchée avalée, je saisis la lampe de poche et le seau de charbon que j'allais remplir pour la nuit. Je profitai de ma sortie pour regarder vers la baraque du barbu à blouse blanche, car malgré son éloignement, du bout de notre appentis, j'apercevais la façade de la vitrine. Aucune lumière n'éclairait l'intérieur. « J'ai raison, le baraquement sert d'atelier et personne n'y habite. »
Deux jours plus tard, je me rendis à la bibliothèque pour changer mon livre. J'en profitai pour parler de notre voisin à monsieur Jérôme, qui me promit de se renseigner. Le mercredi soir, la neige s'était mise à tomber et ma mère refusa de me laisser sortir. Le jeudi matin, le jardin public était couvert d'un grand manteau blanc, mais le temps était plutôt doux. Je m'habillai rapidement et avalai le bol de café au lait que maman m'avait préparé avant de partir travailler. Puis je me rendis vers l'atelier du barbu.
Tout était silencieux, je n'entendais aucun bruit, à part le crissement de la neige sous mes chaussures. J'aperçus le vélo appuyé contre la baraque. Des coups assourdis provenaient de l'intérieur. Je m'approchai de la fenêtre et vis le nouveau locataire en blouse blanche, ses longs cheveux attachés en queue de cheval, une pipe entre les dents, en train de taper avec un maillet sur l'extrémité d'un outil. Celui-ci ouvrait des entailles comme des cicatrices dans la pièce de bois, fixée sur l'établi. D'épais copeaux partaient dans tous les sens. Je ne pense pas que le barbu me voyait, il était tellement absorbé par son travail. De temps en temps, il jetait un bref regard sur un dessin, dont je n'arrivais pas à discerner le motif.
Quand midi sonna à la cathédrale, il s'arrêta, atteignit un panier qui devait contenir son déjeuner, il le posa sur la table en chêne et alluma sa radio. C'est à ce moment-là qu'il m'aperçut, il m'adressa un petit signe de la main, puis remit du bois dans son poêle. Ce geste me fit penser que, si je ne rechargeais pas le mien rapidement, il allait s'éteindre et je courus vers la maison.
Effectivement, il ne restait que quelques braises dans le fond. Un peu de petits-bois, trois pelles de charbon et c'était reparti. Je déposai la casserole avec mon repas sur le poêle. Pendant que mon déjeuner chauffait, j'essayai de deviner ce que fabriquait le barbu à la blouse blanche. Les éclats avaient transformé le morceau de bois en un truc ressemblant vaguement à un personnage d'une cinquantaine de centimètres de haut.
Mon repas à peine terminé, la porte d'entrée s'ouvrit, laissant le passage à ma mère, rentrant du travail. Elle m'embrassa et s'installa devant l'assiette que je lui avais préparée. Elle finit la casserole de bœuf bourguignon avec ses légumes, puis elle sortit, d'un sac papier qu'elle avait amené, une part de flan que l'on partagea. Après avoir essuyé la vaisselle, je retournai sous les fenêtres du barbu.
Il était déjà au travail, mais il ne tapait plus avec son maillet, il donnait des petits coups sur son outil avec la paume de sa main et des copeaux très fins volaient autour de lui. Il continuait à regarder son dessin et, de temps en temps, levait les yeux dans ma direction ; j'avais l'impression qu'il souriait.
Vers cinq heures, je rentrai à la maison. Ce jour-là, je ne me rendis ni au musée ni à la bibliothèque. Allongé dans mon lit, je tentai de deviner la nature de l'objet fabriqué. J'avais l'impression que c'était un personnage, un berger peut-être.
Le vendredi soir, le temps était tellement mauvais que je n'eus pas le droit de sortir, mais le samedi, dès mon retour de l'école, je gagnai le musée. Monsieur Jérôme m'aperçut, il vint vers moi.
— J'ai ton renseignement, petit. Ton nouveau voisin est un sculpteur sur bois. Il fabrique des bustes, des statues et ne travaille que sur commande. Personne ne connaît son nom de famille, tout le monde l'appelle Victorien. Il paraît qu'il a un certain succès et qu'il a fait des expositions.
— Alors, c'est quelqu'un d'important ?
— Pas vraiment, mais c'est un artiste qui commence à être connu.
Ce soir-là, je pris à la bibliothèque un livre sur la sculpture. En rentrant, je m'empressai de rapporter à ma mère ce que m'avait raconté monsieur Jérôme.
— Tu te rends compte, maman, je connais quelqu'un d'important !
— Important, il ne faut rien exagérer. Lui as-tu parlé au moins ?
— Oh, non ! Je n’oserai jamais.
— Essaie quand même, il ne va pas te manger.
Cette nuit-là, je rêvais que j'étais assis dans l'atelier du sculpteur et qu'il me parlait de son métier.
Le lendemain, après la messe j'allai comme toutes les semaines rejoindre monsieur Jérôme, mais nous ne parcourûmes pas les salles du musée. Je lui demandai de me parler de la sculpture sur bois, ce qu'il fit de bonne grâce. Le midi, ma mère avait invité à manger une collègue et je dus attendre son départ pour me rendre à la baraque de monsieur Victorien.
La bûche informe était devenue une statue, représentant une vierge avec un enfant dans les bras. Il terminait les détails avec des outils bizarres qu'il maniait avec dextérité. De temps en temps, il passait la main sur son œuvre comme pour la polir, puis reculait, la regardait avec amour et la prenait en main de nouveau pour enlever un minuscule éclat de bois. Je l'observais, le nez collé à la vitre, la bouche ouverte, complètement fasciné par ses mains qui, petite touche après petite touche, fignolaient son œuvre. J'étais tellement captivé par son travail que je me rendis à peine compte que le froid traversait mes gants de laine. L'horloge de la cathédrale sonna cinq heures. Je tapais dans mes mains pour les réchauffer, quand il s'approcha d'une fenêtre et l'ouvrit. Il me parla d'une voix douce et agréable. Je restai figé.
— Tu devrais rentrer chez toi, petit, il fait froid. Reviens demain.
Je m'entendis bégayer :
— Oui, Monsieur, à demain.
Je regagnai la maison en sautillant d'un pied sur l'autre.
— Maman ! Maman ! Il m'a causé. Je peux y retourner demain, c'est les vacances de Mardi gras.
— D'accord, mais tu vas finir par attraper du mal.
— Non ! Non ! Je vais bien me couvrir.
Le lendemain, vers dix heures trente, je me trouvais devant la vitrine du sculpteur. Dès qu'il m'aperçut, il posa son outil, sortit et me fit signe d'approcher.
— Allez ! Entre, je t'ai préparé un chocolat chaud, tu aimes ?
— Oh ! oui, Monsieur.
— Pas Monsieur ! Mon nom est Victorien et le tien ?
— Moi, c'est Georges.
— Eh bien ! Georges prend une chaise et assieds-toi.
Je m'empressai de lui obéir et, pendant que le cacao mélangé au lait chauffait, je regardais autour de moi. J'ai pu oublier certains détails de l'atelier, mais pas cette odeur de chocolat chaud et de bois aux différentes essences. Mon bol vidé, je me levai pour sortir. Monsieur Victorien me mit la main sur l'épaule.
— Si tu le désires, tu peux rester.
— Oh oui ! Merci, Monsieur Victorien.
— Si tu veux que l'on soit amis, ne m'appelle plus Monsieur.
Victorien choisit avec soin une bûche de bois et la fixa sur son établi. Il sélectionna un outil, qu'il nomma un ciseau, et à l'aide de son maillet, il commença à tailler son morceau de chêne, du moins c'est ainsi qu'il l'appela. Tout en travaillant, il me parlait de son métier, de ses outils et me décrivait les différentes essences de bois. Je ne comprenais pas tout, mais je buvais ses paroles.
— Victorien, vous avez toujours fait ça ?
— Non ! J'ai appris ce travail avec un vieux sculpteur dans un camp de prisonniers. Avant la guerre, j'étais inspecteur de police, mais, à ma libération, je n'ai pas souhaité retourner dans la police.
— Pourquoi n'avez-vous pas repris votre métier ?
— C'est une longue histoire. Pendant l'occupation, j'ai refusé d'arrêter des Juifs, j'en ai même aidé certains à s'enfuir.
— C'étaient des criminels ?
— Non ! Ils étaient juifs, tout simplement. Mes collègues m'ont dénoncé, j'ai été emprisonné par des policiers français et envoyé dans un camp de concentration, jusqu'en 1945, où je fus libéré par des soldats canadiens. Tu comprends pourquoi je ne voulais pas rejoindre mes anciens « amis ».
À midi, je rentrai avaler mon déjeuner et revins rapidement auprès de mon nouvel ami. Avant de se remettre au travail, il me prépara un café, du vrai, sans chicorée. La semaine se passa ainsi : les matinées et débuts d'après-midi chez Victorien et les fins de journées au musée et à la bibliothèque.
Intrigué par la conversation de Victorien sur les Juifs et les camps, je demandai à mademoiselle Simone, la bibliothécaire, des livres sur cette époque. Elle m'en donna deux ou trois en évitant certains, contenant des photos trop dures. Au fil de mes lectures, je comprenais mieux les explications de Victorien ainsi que l'origine du tatouage sur son bras.
Le samedi suivant, Victorien finissait le buste commencé le lundi. Enfin, j'allais le découvrir achevé. Mon ami n'aimait pas que je regarde de trop près son travail avant qu'il soit terminé. Le dernier coup de ponçage et polissage donné, il grava quelques mots au dos du socle, puis il m'appela.
— Viens voir.
Je m'approchai de l'établi.
— C'est moi !
— Oui, petit, c'est bien toi et il est à toi.
— Mais je n'ai pas d'argent pour vous l'acheter.
— Qui parle de l'acheter, je te le donne.
Je restai sans voix. Pour seule réponse, je lui sautai au cou. Quand je le lâchai, une petite larme perlait sur sa joue. Encore maintenant, lorsque je pense à cet instant, je suis persuadé que, malgré ma joie, de nous deux, c'était lui, le plus heureux.

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April
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MessageSujet: Re: Mon ami Victorien   Mon ami Victorien I_icon_minitimeMer 8 Juin 2011 - 7:59

Merci d'avoir posté ton texte. Je n'ai pas encore pu le lire, je viendrai faire mes commentaires dès que ça sera fait. Very Happy
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MessageSujet: Re: Mon ami Victorien   Mon ami Victorien I_icon_minitimeMer 15 Juin 2011 - 11:06

Alors j'ai enfin eu le temps de lire ce texte hier soir.

Je dois dire que j'ai beaucoup aimé, je l'ai trouvé très bien écrite. Very Happy

J'ai beaucoup aimé la relation entre le narrateur et Victorien. Un peu de douceur dans ce monde de brutes... Wink

C'est un beau texte très agréable à lire. cheers
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MessageSujet: Re: Mon ami Victorien   Mon ami Victorien I_icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 13:02

Papigeo, c'est un texte très émouvant, qui sent le vécu. J'aime beaucoup le foisonnement de détails, qui sonnent 'vrais'.
Très fluide, ton écriture est aussi très dense, l'émotion est palpable.
C'est une période de l'Histoire mondiale qui n'a pas fini d'inspirer tous ceux qui l'ont vécue de près ou de loin...
Ta nouvelle a aussi une portée universelle, ça pourrait se passer de nos jours, quelque part sur la Terre, là où le langage du coeur permet de rapprocher des êtres que tout oppose ...

Bravo !!! Clap

Merci d'avoir partagé ce texte avec nous ! Thank you
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Papigeo
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MessageSujet: Re: Mon ami Victorien   Mon ami Victorien I_icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 14:52

Je te remercie.

Je pense souvent à cette période de ma vie où malgré le peu d'argent et l'inconfort, je fut très heureux. Cette période m'a beaucoup marqué, et j'aime toujours autant les musées et les bibliothèques, même si elles sont devenues des médiathèques. Cette période m'a également donné le goût du travail du bois qui m'est toujours resté, puisqu'à la retraite depuis trois ans, j'occupe une partie de mon temps à fabriquer des jouets en bois pour mes nombreux petits-enfants.
Je possédais encore ce buste il y a quelques années, malheureusement il fut égaré dans notre dernier déménagement, mais si sa présence n'est plus physique, tous ses détails restent gravés dans ma mémoire. Cela me fait penser qu'en 54 ans, j'ai pris un sacré coup de vieux.
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MessageSujet: Re: Mon ami Victorien   Mon ami Victorien I_icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 15:12

Aurons-nous le plaisir de lire quelques autres de tes textes Papigeo ? Very Happy
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MessageSujet: Re: Mon ami Victorien   Mon ami Victorien I_icon_minitimeLun 27 Juin 2011 - 15:21

Papigeo, je n'avais aucun mal à imaginer le petit Georges arpenter les couloirs de la bibliothèque ou du musée... Ce n'est pas la même période, mais je pensais à quelques épisodes de l'excellente série 'Maigret' avec le regretté Bruno Cremer... On y voit des petits garçons vêtus de culottes courtes, de pèlerines et de bérets... c'est un peu comme cela que j'imaginais le petit Georges... J'ai pensé aussi aux Allumettes Suédoises, formidable saga.

En tout cas, c'est formidable que tu aies pu restituer avec des mots si justes ce souvenir du passé. Nul doute que cela t'a marqué, et nul doute que tu sais bien le raconter. Encore bravo !
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