Inspiration, inspiration...

Avant de pouvoir publier nos œuvres, il nous faut avant tout l'inspiration... car du sujet de départ doit en découler un texte.

Et parfois l'exercice parait plus difficile qu'on ne le pense

Notre environnement est source d'inspiration...

Avez-vous besoin de quelque chose pour vous permettre de composer vos textes ?

Par exemple moi, il me faut de la musique. Quand j'ai trouvé la musique qui pourrait correspondre avec le sujet, je l'écoute en boucle afin de pouvoir

m'imprégner du rythme et composer mon texte. ça peut paraitre bizarre mais moi ça m'aide

(mon texte "petite ballerine" a été composé à partir d'une musique )

Bon après je ne dis pas, les textes sont plus ou moins réussis mais ils sont écrits

Très intéressante idée de topic Miss Marian.

Peut-on savoir quelle est la musique qui t'a inspirée pour "Petite ballerine" ?

Pour ma part, j'ai régulièrement des idées pour des histoires qui me viennent ça à l'esprit lorsque je suis dans divers endroits, comme dans les transports publics par exemple.

Très souvent, ça m'arrive comme ça, tout à coup, alors que je pense tout à fait à autre chose.

Mais souvent, lorsque j'ai commencé une histoire, l'inspiration me manque. Je suis alors d'avis qu'il ne faut pas "insister" et attendre jusqu'à ce que cela revienne.

J'ai aussi quelques texte que j'avais commencé... mais que je n'ai jamais fini et que je ne finirai probablement jamais.

Difficile question.... Parce que j'ai beaucoup écrit pendant mes études mais plus en réponse à des questions du genre "Quelle impact aura la désertification rurale sur les marchés financiers" ou "Expliquer l'évolution de la répartition de l'épargne depuis l'année 1990 et ses implications sur l'économie mondiale à court, moyen et long terme". Et là, l'inspiration n'a guère sa place. Il faut un enchaînement d'arguments, étayés par des "preuves" et l'écriture devient très technique: Introduction - Thèse - Antithèse - Synthèse - Conclusion. Avec chaque partie elle même très structurée... J'ai gardé, je crois, cette rigidité quand j'écris (y compris des cartes de voeux); j'ordonne, je structure, je range. Un paragraphe pour ça, un autre pour autre chose etc. Ensuite, j'essaie de mettre des mots sur ce squelette et enfin de lier ces idées, les transitions sont très souvent le plus compliqué à faire. Je retouche le vocabulaire, les inévitables répétitions. Et au final, tout ça manque singulièrement de spontanéité.

Ah, mais je trouve que la déclaration que tu as postée dans le topic ad hoc était tout sauf "non spontanée".

J'écoutais "Tellement seule" d'Anna Blue, une chanson pas très gaie je vous l'accorde mais qui m'a permis d'écrire plus facilement les scènes "d'émotions"

En fait je parlais plus de textes que l'on écrit pour son propre plaisir que de sujet donné et a rédigé pour le compte de l'enseignement ou autres

Mais bon la question, il est vrai n'a pas été précise donc ouverte à toutes réponses

Je suis pareil Fred, il faut un minimum structuré sinon le squelette du texte s'effondre

Hé bien moi, j'écris souvent de manière totalement "déstructurée".

J'écris plein de scènes différentes, suivant l'inspiration que j'ai, et ensuite, je les mets ensemble.

Par exemple, pour "Cruelle splendeur", j'ai le début, une grande partie de l'histoire et la fin... il manque encore des "trous" à boucher entre le milieu et la fin.

Il m'est arrivé pour une autre histoire d'écrire toute une scène autour d'une phrase que j'avais lue quelque part et qui me plaisait énormément.

Miss Marian a écrit:

En fait je parlais plus de textes que l'on écrit pour son propre plaisir que de sujet donné et a rédigé pour le compte de l'enseignement ou autres

Tu ne peux pas t'imaginer combien les réflexes qu'on acquiert à devoir pondre ce genre de texte de façon répétitive (environ 200 pages trimestrielles pendant 4 ans....) réapparaissent spontanément quand il faut écrire même pour le plaisir quand on est comme moi ni très littéraire, ni très imaginative. En fait, je me rends compte qu'avec une certaine maîtrise de cette technique du "saucissonnage à outrance" (j'ai sur mon plan autant de "points" qu'il y a de phrases dans mon texte ) et une certaine logique, avec une idée de début et une de la fin, n'importe qui pourrait écrire n'importe quoi, même moi. Pas sûre que ce soit toujours de bonne qualité ceci dit!

C'est vrai que c'est très intéressant comme sujet.
Eh bien bizarrement, je suis un peu comme Miss Marian.
Je dois impérativement écouter de la musique pour écrire. C'est elle qui me berce et donne de la force à mes mots. Du moins c'est ce que je crois.
J'écoute beaucoup d'instrumentales, pas que les textes me dérangent, mais ils me rapprochent trop d'une certaine réalité. Avec les instrumentale, je crée mon propre monde selon l'impulsion de la musique qui détermine l'enchainement de l'histoire.

Bizarre je suis...

Et sinon, je me rapproche d'April avec les "trous" à combler.
J'écris selon l'inspiration un épisode mais ne m'efforce pas à combler les vides. J'attends simplement que ça vienne.

Mais après, je n'ai pas à écrire des articles ou des études comme Fred. Le contexte ne serait certes pas le même .